COMMUNIQUE DU PRESIDENT

Première réunion du Conseil scientifique du Projet Toropole

Chers membres du CA, chers adhérents,

Je suis heureux de vous donner des nouvelles motivantes. C’est bon pour le moral dans le contexte sanitaire qui, malgré quelques signes d’éclaircie, perdure encore.

Nous avons été invités en mairie, Évelyne et moi, pour la première réunion du comité dit « scientifique » du futur Toropôle, le mercredi 12 mai dernier. Nous pouvons nous féliciter d’être intégrés dans ce comité, preuve que notre action fondatrice est reconnue.

La réunion était présidée/animée par les adjoints aux traditions et à la tauromachie : Mandy Graillon et Emmanuel Lescot.

Participants : Céline Faïsse (connue à Arles pour son implication dans le domaine du costume et des traditions), Frédéric Saumade (professeur à l’Université Aix-Marseille), Joachim Cadenas et Jean-Baptiste Jalabert (brillants représentants des deux tauromachies) et, pour l’AMTA, Evelyne et moi.

Nous avons appris avec grande satisfaction que, pendant que nos groupes de travail s’investissaient comme vous avez su le faire, les services de la mairie de leur côté avaient également travaillé et bien avancé sur le projet du Toropôle.

Ce Toropôle sera situé en tête de Camargue, route de Gimeaux. Le relatif éloignement actuel du centre ville devrait s’atténuer dans une vision futuriste d’extension d’Arles, l’aménagement envisagé des anciennes papèteries facilitant et agrémentant la jonction.

Le pôle englobera les arènes du Sonnallier (dont la couverture est éventuellement envisagée, avec infirmerie attenante), les corrals existants, les locaux des écoles taurines et salles annexes, le « musée » taurin (ou centre d’interprétation) et l’espace de restauration qui seront construits ex nihilo, ainsi que des parkings.

Ceci a nécessité une étude cadastrale précisant les propriétaires des diverses parcelles impliquées.

L’implantation des structures, notamment du musée et du restaurant, est à préciser et plusieurs plans ont déjà été réalisés et nous ont été soumis (en PJ l’une des propositions). Il faut favoriser une visibilité attractive à partir des voies de circulation de proximité (notamment du proche rond point et de la route des Saintes Maries).

Une première estimation financière, pour l’instant incomplète, a été établie.

L’étude des travaux nécessaires va se poursuivre : voirie et réseaux, projet architectural (soumis à concours), conception muséographique, faisant appel à des « sachants » dans chacun des domaines…

Une discussion générale a porté ensuite sur la finalité du projet, son rôle d’information, de pédagogie et de transmission, dans un contexte social peu favorable. Mais ça, nous le savons tous.

Dès lors, que va être le rôle de l’AMTA dans l’avenir  immédiat ?

- D’abord il s’agira, par le biais de ce comité, de collaborer avec les concepteurs et réalisateurs en mettant à leur disposition nos connaissances en matière taurine et en leur soumettant notre vision de ce centre d’interprétation.

- Puis, dès lors que le souhait « qu’Arles ait un musée taurin » est en passe d’être exaucé et que l’idée du contenant se précise, il faut impérativement que nous nous attelions à fournir le contenu. C’est à cette dernière tâche que nous devons consacrer nos efforts.

Nous pourrons établir et adapter un plan d’action à l’occasion d’une prochaine réunion que j’espère en « présentiel ».

Portez-vous bien car nous avons besoin des forces de chacun . e.

Avec mes amitiés.

Robert Régal

Président de l'AMTA